Abstract

L’article se propose d’observer un phénomène récurrent au sein des productions hollywoodiennes classiques, et plus particulièrement entre 1944 et 1948. En effet, plusieurs films utilisent le portrait comme un élément narratif essentiel au déroulement de leur trame. Le motif d’un portrait peint agit comme un objet à valeur esthétique forte, il est l’épicentre, la condition même, d’un retour à soi (en l’occurrence aux personnages) et d’une possibilité d’une seconde chance. Récits entremêlés, acteurs et actrices qui passent d’un film à l’autre, sont alors autant de symptômes vers lesquels le portrait peint converge. Cette constellation qui se répète dans un corpus singulier nous pousse à voir dans le portrait un objet dont les propriétés picturales transfigurent le medium cinématographique et attire notre attention sur une autre façon d’être au monde, celle d’une seconde fois, d’une nouvelle présence. L’article a ainsi pour champ de recherche et d’analyse les conditions de cette transfiguration, les moyens de ses apparitions et ses conséquences sur le médium et les récits qu’elle habite.

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