Abstract

Cet article analyse la circulation continue des métaphores liées au sang et aux liens du sang dans la littérature et la critique diasporiques. En se fondant sur des recherches récentes sur la représentation de l’adoption, il approche la pensée diasporique au travers du prisme des études sur l’adoption, pour mettre au jour et interroger les analyses biocentriques de la personne diasporique, analyses problématiques qui continuent de rabattre les notions de provenance culturelle sur la factualité supposée de l’origine biogénétique. Prenant comme point de départ la critique proposée par Lawrence Hill, écrivain canadien métis, cet article considère la tendance au biocentrisme qui menace les écrits de Zadie Smith ou de Jane Jeong Trenka, avant de se porter sur la quête, elle-même quelque peu problématique, d’une personne génétique au-delà du biocentrisme chez Jackie Kay, ce qui permet de dépasser une fois pour toutes la question du « langage du sang ».

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