Abstract
Le pavillon coréen de la Biennale de Venise est le dernier pavillon national dans les Giardini, construit en 1995. Pourtant, il s’agit de la plus ancienne plateforme durable pour l’architecture coréenne, malgré son existence à l’étranger. Cet article explore deux expositions d’architecture majeures qui se sont tenues au pavillon coréen en 1996 et 2014. La première fut la première exposition d’architecture au pavillon et une introduction importante de l’architecture coréenne à un public international lors de la Biennale. Parallèlement, elle est restée obscure et négligée dans les discussions nationales coréennes. La seconde exposition a remporté le premier Lion d’or de toute l’histoire du pavillon, présentant les architectures de la Corée du Sud et de la Corée du Nord, et répondant à l’ambition initiale du pavillon conçu en 1995. En couvrant l’histoire globale, le texte examine le parcours paradoxal du pavillon coréen, qui a commencé avec un bâtiment dominant tous les contenus qu’il contenait et qui a évolué vers une harmonisation de ses expositions pour résonner avec sa propre histoire ainsi qu’avec le contexte de la Biennale de Venise. Ce faisant, le texte discute de la politique culturelle inhérente à la Biennale et de son influence sur la représentation et le développement de la culture et de l’identité locales.
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