Abstract

Au-delà de son sens physique et conceptuel, la mort de la nature peut être analysée au niveau théologique. Cet article se propose de montrer, dans une perspective nietzschéenne, qu’un des aspects de l’angoisse contemporaine concernant les conséquences sur la biosphère de la révolution industrielle est d’ordre théologique, même dans le cadre des sociétés séculières concernées par la « mort de Dieu ». En effet, la nature, malgré son exploitation technique y avait conservé une forme de transcendance divine dont la généalogie est ici retracée en trois étapes. La fin de cette transcendance donne naissance à de nouvelles divinités paradoxales, puisque vulnérables à l’action humaine.

Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call