Abstract

Cet article se propose de montrer, à partir d’un corpus de comédies de Legrand, Destouches, Dufresny et Marivaux, que l’introduction, dans ces pièces, d’une temporalité romanesque leur permet de représenter non plus la vieillesse féminine comme une catégorie fixe, incarnée par un type, mais le vieillissement des femmes comme un processus qui les inscrit dans un devenir. Ce glissement ouvre la voie à la problématisation, par la comédie du premier 18 e siècle, de l’évolution et du brouillage du féminin au fil du temps, et à la représentation du vieillissement féminin comme une progressive queerisation , c’est-à-dire un espace d’interrogation, sinon de trouble, du genre, au sens de principe normatif de bicatégorisation.

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