Abstract

Pourquoi peut-on parler de l’émergence d’une nouvelle forme de perspective en art, quelque six cents ans après les théorisations de la perspective linéaire de la Renaissance des xv e et xvi e siècles qui ont ouvert la voie de la modernité ? Quelles sont les caractéristiques de cette nouvelle perspective ? De quelles façons est-elle intimement liée au contexte écologique que nous connaissons ? Que dit-elle de notre époque et qu’ouvre-t-elle comme horizons ? Le contexte est celui d’une « Renaissance sauvage » dont nous observons aujourd’hui les premières manifestations (cf. Renaissance sauvage. L’art de l’Anthropocène , Puf, 2019). La « perspective symbiotique » est la forme de perspective associée à ce basculement possible de civilisation. Comme toute perspective, elle témoigne d’une certaine manière de voir et se traduit en méthode de construction d’une œuvre. Elle accouche d’un nouvel espace et de nouveaux rapports. Loin de se limiter à un terme technique, la perspective, peut-être comme aucun autre instrument, parle du monde, de sa dynamique de fond et de son avenir. Elle touche aux questions écologiques les plus sensibles.

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