Abstract

Cet article revient sur la place du corps lors de l’internement psychiatrique en contexte colonial. En adoptant une approche micro-historique à travers l’étude de quatre « cas » internés entre 1921 et 1936 au sein de l’asile d’Anjanamasina, seule institution psychiatrique de Madagascar et comptant parmi les plus importantes de l’empire colonial français, nous montrons que le corps tel que saisi par le regard psychiatrique n’est pas seulement le support d’une essentialisation, mais un espace d’expression où se dévoilent des modes de sensibilité bouleversés, constituant autant de traces des transformations du rapport à soi en situation coloniale malgache.

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