Abstract
De 1968 à 1975, huit jeunes femmes, membres de la Fédération des éclaireuses suisses, se rendent en Côte d’Ivoire pour former des cheftaines scoutes. Cet article propose une analyse micro-historique des perceptions et du positionnement de ces cheftaines-formatrices. Grâce à des sources originales, il interroge la dimension intime et concrète de la fabrique de l’intersectionnalité et des limites de la « sororité globale » d’une part, et du rôle joué par des actrices anonymes dans la fabrique du mythe de la neutralité suisse d’autre part.
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