Abstract

L’un des plus grands problèmes dont s’interrogent les législateurs, dans l’actualité, se trouve axé sur la question de savoir comment traiter les découvertes scientifiques dévoilées par les nouvelles technologies. Les évolutions scientifiques dans le champ de la santé éveillent, chez l’être humain, le désir d’essayer de dépasser la nature et les développements dans le champ de la santé sexuelle et reproductive, défient non seulement les lois de la nature elle-même, mais aussi les lois mises en place par l’humanité. Parmi les avancées dans le domaine de la contraception humaine, on souligne la stérilisation volontaire, utilisée dans le monde entier comme mesure contraceptive à 99% efficace. Au Brésil, la stérilisation volontaire a été formalisé par la loi de planification familiale qui a imposé, parmi d’autres restrictions, la nécessité du consentement d’une autre personne pour sa réalisation. Il s’agit d’une imposition violente, au service du contrôle sur les corps, de la part de l’Etat. Ce contrôle est notamment imposé sur le corps de la femme, réduisant ainsi son autonomie qui est à la base de sa dignité. Cela étant, le but de cet article est d’interroger les fondements sur lesquels s’appuie et se justifie l’adoption d’une telle limitation de l’autodétermination corporelle. Pour cela, les contributions juridico-philosophiques des auteurs Ronald Dworkin et Jürgen Habermas seront examinées, à la lumière de la bioéthique. L’axe des questions sera sur l’analyse des façons dont le Brésil et la France ont accueilli le procédé de stérilisation volontaire, et quelles ont été les conséquences les plus importantes de cette légalisation-là.

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