Abstract

La situation sanitaire des peuples autochtones a longtemps été ignorée. La menace sanitaire qui les touche, liée à la dégradation de l’environnement en général et au changement climatique en particulier, a fait l’objet d’études récentes devant permettre de l’évaluer et d’envisager les actions à mener. La crise sanitaire de la COVID-19 a renforcé à la fois la fragilité sanitaire persistante des populations autochtones, mais aussi les potentialités thérapeutiques éventuelles de l’utilisation des savoirs traditionnels pour y faire face. Ainsi, l’évolution de la reconnaissance par les États des droits des populations autochtones permet une prise de conscience des inégalités persistantes en matière sanitaire, mais elle révèle également que les savoirs traditionnels sont des leviers essentiels de valorisation des droits des peuples concernés comme des moyens d’améliorer leurs conditions d’existence. Dès lors, l’intégration de savoirs thérapeutiques traditionnels dans l’ordre sanitaire national, comme cela a été fait en Australie, apporte non seulement la reconnaissance des savoirs traditionnels, mais aussi l’amélioration de la protection de la santé des populations autochtones.

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