Abstract
Les troubles psychiques en période périnatale sont un enjeu majeur de santé publique, qui doit être pris au sérieux. S’ils ne sont pas traités, ces troubles peuvent avoir un impact dévastateur sur les femmes, leurs familles et les nouveau-nés à naître. Notre étude s’est focalisée sur l’épidémiologie des troubles psychiatriques gravidiques dans la ville de Butembo dans les deux zones de santé qui s’y trouve. Il s’agit d’une étude descriptive et rétrospective dont l’exploration documentaire et l’entretien ont servi comme techniques de collecte des données. Notre population est constituée de 126 femmes enceintes avec troubles mentaux ayant consultées les centres neuropsychiatriques réputés dans la ville de Butembo de janvier 2020 à décembre 2023. Notre échantillon a été exhaustif ; ce qui veut dire, sa taille est égale à celle de la population. Après analyse et traitement des données, nous avons abouti aux résultats selon lesquels plusieurs femmes enceintes avaient présenté les troubles psychiatriques à l’an 2023 à (31%) que les autres années, la tranche d’âge de 31-35 ans était la plus touchée (25,4%), les mariées étaient plus victimes de troubles mentaux que les autres (70,6%), les cultivatrices étaient plus touchées que les autres (72,2%), les multigestes et les multipares étaient plus concernées par les troubles mentaux (54%), la majorité de nos enquêtées provenait des milieux ruraux (54%), c’est au premier trimestre de la grossesse que les troubles mentaux étaient apparu pour plusieurs femmes enceintes (54,8%) les analphabètes étaient plus touchées par les troubles mentaux que les autres (38,1%), parmi celles qui avaient des antécédents d’intoxication aux drogues, une grande partie de nos enquêtées prenait les boissons alcoolisées, une minorité de nos enquêtées avait un antécédent psychiatrique (27%), la guerre avait été incriminée comme cause d’apparition des troubles mentaux (44,4%), la psychose aigüe avait été diagnostiqué dans plusieurs cas (31,7%), l’hospitalisation avait été le mode de prise en charge à 100%, l’accouchement par voie haute avait été réalisé chez les femmes enceintes qui avaient accouchées pendant la période de traitement (55,8%). Mots clés : Epidémiologie, Troubles psychiatriques, Femmes enceintes.
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