The specialty of emergency medicine (EM) remains largely underdeveloped in many parts of the world including Africa. Within West Africa the Liberian health care system was presented with incredible challenges in the immediate post conflict years. One significant challenge facing the country was the paucity of health care providers. In 2006, only 122 physicians were practising in Liberia (one for every 26,782 citizens), only 87 of them Liberian national physicians. The public health indicators in post conflict Liberia suffered as a result of the overburdened system. Many indicators placed Liberia as having the worst health survivability in the world. Significantly, morbidity and mortality associated with unaddressed emergent presentations remained high. This article describes a unique paradigm for addressing the deficit in human capacity for emergency health care in the Republic of Liberia. This system was designed and supported by a consortium of academic medical centres in the United States working in conjunction with a local non-governmental organisation, Health Education and Relief Through Teaching (HEARTT). Since 2007, the consortium has delivered virtually uninterrupted emergency medical care and medical education at the largest teaching hospital in Liberia. The Liberian programme objectives included supervising and directing emergency medical care, providing a model for curriculum development, building capacity for medical education, and improving systems-based EM practice. The collaboration of multiple academic institutions in bringing emergency medical services and academic EM teaching to a post-conflict setting remains a unique model for introducing the development of acute care in a developing country. La spécialité de la Médecine d’Urgence (MU) reste largement sous-développée dans de nombreuses régions du monde, notamment en Afrique. Au sein de l’Afrique de l’Ouest, le système de soins de santé du Libéria a été confronté à d’incroyables défis dans les années d’après-conflit. Un des défis de taille consistait en la pénurie de prestataires de soins de santé. En 2006, il n’y avait que 122 médecins en exercice au Libéria (1 pour 26 782 habitants), parmi lesquels seulement 87 étaient des médecins de nationalité libérienne. De façon significative, les taux de morbidité et de mortalité associés aux nouvelles présentations non traitées restaient élevés. Cet article décrit un paradigme unique visant à répondre à la pénurie en ressources humaines dans les soins de santé d’urgence dans la République du Libéria. Ce système a été conçu et soutenu par un consortium de centres médicaux universitaires aux Etats-Unis, travaillant de concert avec une organisation non-gouvernementale locale, Health Education and Relief Through Teaching (HEARTT). Depuis 2007, le consortium a dispensé de façon quasi-ininterrompue un enseignement en soins médicaux d’urgence et en médecine dans le plus grand hôpital universitaire au Libéria. Les objectives du programme libérien étaient de superviser et de diriger les soins médicaux d’urgence, de fournir un modèle de programme d’enseignement, de renforcer les capacités d’enseignement de la médecine, et d’améliorer la pratique de la MU basée sur des systèmes. Cet article décrit le développement du programme basé sur les objectifs des services prioritaires au niveau local, la logistique de la formation des prestataires de soins santé d’urgence basés aux Etats-Unis dans ce contexte et la structure des interventions d’enseignement de la médecine mises en œuvre. En raison du contexte austère, de multiples difficultés sont apparues dans la mise en place d’un processus de suivi et d’évaluation qui saisisse des données objectives sur les résultats, ce qui a rendu très difficile une plateforme de recherche continue. Toutefois, la collaboration de multiples institutions universitaires dans la fourniture de services médicaux d’urgence et d’un enseignement universitaire en SMU dans un contexte d’après-conflit reste un modèle unique visant à introduire des ressources de soins aigus dans des pays en développement.