While redress in chains of contracts is addressed by Directive 1999/44 (Consumer Sales Directive) and the Member States’ national laws implementing the former, the European Commission proposal for a Common European Sales Law (CESL) does not provide for any redress safeguards. Rather, it appears that the CESL overlooked the issue. Considering that the CESL is an opt-in instrument and that its primary goal is to protect and encourage small and medium sized companies (SME) to make the most out of the internal market, the CESL’s non-approach to the redress issue may prove to be a significant hindrance to an opt-in. After setting out the context of liability in chains of contracts and assessing the potential approaches to it, the article discusses the specific problems of redress in cross-border cases before examining more closely the CESL’s approach to redress scenarios and possible solutions to the problem. The examination of the redress issue as a matter of substantive law is supplemented by an excursus on the procedural safeguards of redress in cross-border cases. Résumé Alors que la question des recours dans les chaînes de contrats est traitée par la directive 1999/44 sur certains aspects de la vente et des garanties des biens de consommation ainsi que par les droits nationaux transposant cette directive, la proposition de règlement sur un droit commun européen de la vente de la commission européenne n’énonce aucune garantie pour ces recours. Il apparaît au contraire que le projet de règlement européen sur la vente ait oublié cette question. Étant donné que le projet de règlement européen sur la vente est un instrument optionnel et que son but initial était de protéger et d’encourager les petites et moyennes entreprises, et de tirer le meilleur parti du marché intérieur, le fait que le projet de règlement n’ait pas traité de cette question des recours pourrait se révéler un obstacle important à la décision d’opter pour ces règles. Après avoir posé le contexte de la responsabilité dans les chaînes de contrats et évalué les différentes approches possibles, cet article aborde les problèmes spécifiques de ces recours dans les cas trans-frontières avant d’examiner plus précisément l’approche du projet de règlement s’agissant des différents recours et des solutions possibles à ce problème. L’analyse de cette question des recours comme une problématique de droit substantiel est renforcée par l’examen des garanties procédurales de ces recours dans les cas trans-frontières. Zusammenfassung Während der Regress in Lieferketten sowohl von der Richtlinie 1999/44 (Verbrauchsgüterkaufrichtlinie) als auch den nationalen Umsetzungen geregelt wird, enthält der Vorschlag der Europäischen Kommission für ein Gemeinsames Europäisches Kaufrecht (GEKR) keinerlei Regresssicherungen. Es scheint, dass die Kommission das Problem schlicht übersehen hat. Berücksichtigt man, dass das GEKR von einem opt in der Parteien abhängt und dass das vordringliche Ziel des GEKR darin besteht, kleine und mittlere Unternehmen (KMU) zu schützen und dazu beizutragen, dass diese die Möglichkeiten des Binnenmarktes durch grenzüberschreitenden Handel nutzen, könnte sich die Regelungslücke des GEKR im Hinblick auf den Regress als schwerwiegendes Hindernis für eine Wahl des GEKR erweisen. Die Autoren erörtern zunächst den Kontext des Regresses in Lieferketten und bewerten die möglichen Lösungsmodelle. Sie gehen anschließend auf die spezifischen Probleme des Regresses in grenzüberschreitenden Fällen ein, untersuchen die Problematik des Regresses bei Geltung des GEKR und erörtern mögliche Lösungen. Den Abschluss bildet ein Exkurs zu den prozessualen Sicherungen des Regresses in grenzüberschreitenden Fällen.