The rise of modern professions, and the concept of professionalism, usually has two sides. On the one hand, it can be seen as self-serving as it circumscribes practices, controls a knowledge base, controls entry into the occupation, demands public recognition of professional status and fixes the market for its services. On the other hand, built environment professions and professionalism also offer the promise of a covenant with society to protect it from unscrupulous, unfair or short-term practices through the provision of impartial advice and services. This ethical basis for professionalism is considered in the context of the property market, with a focus on valuation professionals. It is argued that if property professionals have a stewardship or guardian role for society and the built environment, then this means the right and a duty to challenge what ‘the client’ or ‘the market’ may seek. The property profession in general and valuation professionals in particular must find a new role in proactive ‘market-shaping’ which involves a re-examination of unquestioned assumptions and underlying fundamentals of current professional practices. L'essor des professions libérales modernes et le concept de professionnalisme présentent généralement un double aspect. D'un côté, cela peut être considéré comme intéressé, dans la mesure où cela permet de circonscrire les pratiques, de contrôler une base de connaissances, de contrôler l'accès au métier, d'exiger une reconnaissance publique du statut professionnel et de définir le marché correspondant aux prestations concernées. D'un autre côté, les professions libérales qui se préoccupent de l'environnement bâti et leur professionnalisme offrent également la promesse de s'engager envers la société à la protéger des pratiques malhonnêtes, déloyales ou à court terme par la fourniture de conseils et de services impartiaux. Cette base éthique du professionnalisme est envisagée dans le contexte du marché de l'immobilier, l'accent étant mis sur les professionnels de l'évaluation. Il est soutenu que si les professionnels de l'immobilier exercent un rôle d'intendant ou de gardien au bénéfice de la société et de l'environnement bâti, cela signifie alors le droit de remettre en question ce que « le client » ou « le marché » peut rechercher, et que c'est un devoir de le faire. La profession immobilière en général et les professionnels de l'évaluation en particulier doivent trouver un rôle nouveau en influençant le marché d'une manière proactive qui implique de réexaminer les hypothèses acceptées comme allant de soi et les fondamentaux sous-tendant les pratiques professionnelles actuelles. Mots clés: environnement bâti, éthique, pratiques intelligentes, professionnalisme, évaluation des biens immobiliers, intérêt public, intendance, valeurs
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