AbstractThis study examines longitudinal aspects of Japanese foreign direct investment in Canada. In looking at the longitudinal aspects, the focus was on a descriptive analysis of entry and exit rates and on an econometric analysis of the determinants of subsidiary survival and exit. In these analyses, we find that exit rates are related to subsidiary‐level variables such as business size, expatriate employment levels, equity‐ownership levels, and entry mode. The sector and region in which the investments are made is also related to subsidiary survival, with manufacturing‐sector subsidiaries located in Ontario being the least likely to exit. The results of our study suggest that region and industry interact, both to draw investment to a region and to influence the likeli‐hood of survival of foreign‐owned businesses. Further‐more, the focus on regional issues for Canada shows that even within a small open economy, subnational (interprovincial) variance can have important effects on the characteristics and performance of foreign direct investment.RésuméLa présente étude porte sur l'évolution des investissements directs japonais à l'étranger, réalisés au Canada. De façon plus précise, cette recherche s'intéresse, sur une base longitudinale, à l'analyse descriptive des taux d'entrée et de sortie ainsi qu'à l'analyse économétrique des facteurs expliquant la survie ou la sortie de filiales japonaises. A la lumière de ces analyses, il ressort que les taux de sortie sont influencés par certaines caractéristiques des filiales telles que la taille, la proportion d'expatriés, la part du capital‐action et le mode d'entrée. Le secteur et la région où l'investissement s'effectue influencent également les chances de survie d'une filiale; la probabilité la plus faible de quitter le pays appartiendrait aux filiales manufacturières situées en Ontario. Les résultats de l'étude suggèrent que la région et l'industrie interagissent de façon à attirer les investissements dans une région donnée et à influencer les chances de survie de compagnies appartenant à des intérěts étrangers. Ces résultats sur les disparités régionales du Canada suggèrent que, měme à l'intérieur d'une économie de marché restreinte, la variance sous‐nationale (ou interprovinciale) peut avoir d'importantes répercussions sur les caractéristiques et la performance des investissements directs à l'étranger.