Using a large sample of European firms that mandatorily adopted IFRS, this paper assesses how firm-level governance, as proxied by board attributes, and country-level enforcement interplay in affecting financial reporting quality. Financial reporting quality is assumed to have three dimensions: earnings informativeness, accruals management, and real earnings management. Three key findings emerge from our analyses. First, IFRS adoption per se does not seem to affect financial reporting quality. Second, in countries characterized by weak enforcement, strong board-level monitoring appears to enhance financial reporting quality, thus suggesting a substitutive effect between firm- and country-level governance. Third, in countries characterized by strong enforcement, firms with strong board-level monitoring exhibit a higher level of financial reporting quality than firms with weak board-level monitoring, thus suggesting that country- and firm-level governance are complementary. Overall, our findings help bridge the gap in the debate about the effects of country- and firm-level governance on the quality of financial reporting and provide further nuance on prior IFRS adoption research. Depuis quelques annees, le role et l'importance relative de la gouvernance au niveau organisationnel (entreprise) et de la gouvernance au niveau institutionnel (pays) sur plusieurs decisions et pratiques organisationnelles font l'objet d'un debat anime. Une des facettes de ce debat est l'impact des deux niveaux de gouvernance sur la credibilite des resultats financiers presentes par les entreprises. La question est d'importance car elle sous-tend plusieurs interventions reglementaires en matiere de gouvernance. Nous etudions cette problematique au moyen d'un echantillon comprenant un grand nombre d'entreprises europeennes ayant adopte les normes comptables internationales (ou, International Financial Reporting Standards, IFRS), ce qui assure une certaine comparabilite des donnees. La gouvernance organisationnelle est representee par differents attributs du conseil d'administration alors que la gouvernance institutionnelle est fonction du contexte d'intervention reglementaire et judiciaire dans un pays. La credibilite des resultats financiers est presumee comporter trois dimensions : sont-ils informatifs, libres de manipulations comptables systematiques et non affectes par des decisions de gestion non justifiees? Trois resultats principaux se degagent de nos analyses. Premierement, l'adoption d'un nouveau referentiel comptable qui est presume etre plus rigoureux (IFRS) n'a pas d'incidence sur la credibilite des resultats financiers. Deuxiemement, les entreprises de pays caracterises par une gouvernance institutionnelle faible mais dotes d'un conseil d'administration solide voient la credibilite de leurs resultats financiers s'ameliorer suite a l'adoption obligatoire du referentiel IFRS. Par consequent, pour les entreprises de ces pays, la gouvernance organisationnelle se substitue aux carences de la gouvernance institutionnelle. Finalement, on observe une amelioration de la credibilite des resultats financiers rapportes par les entreprises dotees d'un conseil d'administration solide et en provenance de pays ayant une gouvernance institutionnelle rigoureuse, ce qui suggere que les deux niveaux de gouvernance sont complementaires dans ce cas.