After a brief reference to previous work on the effect of the thickness of the deposit on the condensation coefficient of antimony and cadmium evaporated onto supports maintained at normal temperature, the author reports the results of a recent investigation into the effect of the change in substrate temperature on the condensation coefficient of antimony and gold. These experiments were conducted with radio-active isotopes and confirm the theoretical assumption that the condensation coefficient decreases as the substrate temperature increases. In the case of antimony the decrease is considerable, even if the substrate temperature has been raised only slightly. In the case of gold the condensation coefficient hardly decreases at all and remains at a value near unity as long as the substrate temperature is not higher than 100°C. But when the temperature rises beyond 300°C the coefficient of gold decreases appreciably as long as the thickness of the deposit is small. The condensation coefficient depends not only on the thickness of the film but also on the nature of the film support as was to be expected from the results of the previous experiments with antimony and cadmium at normal substrate temperature. Experiments with silver indicate a value near unity as long as the film is thin and deposited on substrates maintained at normal temperature. Here, as in the case of gold, the condensation coefficient appears to decrease when the substrate temperature rises beyond 300°C. However, as the radio-activity of silver is poor no precise numerical values can be given. Après avoir rappelé les résultats publiés précédemment sur la variation du facteur de condesation en fonction de l'épaisseur pour l'antimoine et le cadmium à la temperature ordinaire, l'auteur donne des résultats sur les variations des facteurs de condensation de l'antimoine et de l'or en fonction de la température. Ces résultats, obtenus au moyen des isotopes radioactifs, confirment ce que l'on était en droit d'attendre du point de vue théorique, à savoir: que le facteur de condensation diminue en fonction de la température du support. Dans le cas de l'antimoine, la diminution est assez grande lorsqu'on élève relativement peu la température. Au contraire, dans le cas de l'or, le facteur de condensation ne diminue pratiquement pas tant que la température ne dépasse pas 100 degrés C, il est alors voisin de l'unité. Par contre, lorsque la température dépasse 300 degrés C, le facteur de condensation diminue assez fortement, lorsque l'épaisseur est très faible. Sa valeur dépend, non seulement de l'épaisseur de la couche mince formée, mais également de la nature du support. Résultats qui généralisent ceux que l'on avait obtenus pour l'antimoine et le cadmium à la température ordinaire. Dans le cas de l'argent, des expériences ont été effectuées. Elles indiquent un facteur de condensation voisin de l'unité pour des épaisseurs relativement faibles à la température ordinaire. Il semble, comme pour l'or, que ce facteur de condensation diminue avec la température de la surface condesatrice lorsque celle-ci dépasse 300 degrés C. Mais étant donné la faible radioactivité de l'argent, il n'est pas possible de donner des valeurs numériques suffisamment certaines.