The effects and influence of the Building Research Establishment's Environmental Assessment Methods (BREEAM) on construction professionals are examined. Most discussions of building assessment methods focus on either the formal tool or the finished product. In contrast, BREEAM is analysed here as a social technology using Michel Foucault's theory of governmentality. Interview data are used to explore the effect of BREEAM on visibilities, knowledge, techniques and professional identities. The analysis highlights a number of features of the BREEAM assessment process which generally go unremarked: professional and public understandings of the method, the deployment of different types of knowledge and their implication for the authority and legitimacy of the tool, and the effect of BREEAM on standard practice. The analysis finds that BREEAM's primary effect is through its impact on standard practices. Other effects include the use of assessment methods to defend design decisions, its role in both operationalizing and obscuring the concept of green buildings, and the effect of tensions between project and method requirements for the authority of the tool. A reflection on assessment methods as neo-liberal tools and their adequacy for the promotion of sustainable construction suggests several limitations of lock-in that hinder variation and wider systemic change. Les effets et l'influence sur les professionnels du bâtiment des Méthodes d'évaluation de la performance environnementale du Building Research Establishment sont examinés. La plupart des discussions relatives aux méthodes d'évaluation des bâtiments portent principalement sur l'outil formel ou sur le produit fini. En revanche, la méthode BREEAM est analysée ici comme une technologie sociale en utilisant le concept de la gouvernementalité créé par Michel Foucault. Les données issues d'entretiens sont utilisées pour étudier l'effet de la méthode BREEAM sur les visibilités, les connaissances, les techniques et les identités professionnelles. L'analyse met en évidence un certain nombre d'éléments du processus d'évaluation BREEAM qui passent généralement inaperçus : la compréhension professionnelle et la compréhension publique de la méthode, le déploiement de différents types de connaissances et leur implication pour l'autorité et la légitimité de l'outil, et l'effet de la méthode BREEAM sur les pratiques standard. L'analyse constate que l'effet principal de la méthode BREEAM résulte de son impact sur les pratiques standard. D'autres effets comprennent l'utilisation des méthodes d'évaluation pour défendre les décisions de conception, son rôle à la fois dans l'opérationnalisation et le brouillage du concept de bâtiments verts, et l'effet des tensions entre les exigences des projets et de la méthode sur l'autorité de l'outil. Une réflexion sur les méthodes d'évaluation en tant qu'outils néolibéraux et sur leur adéquation pour la promotion d'une construction durable suggère plusieurs limites de blocage qui empêchent les variations et les changements systémiques plus larges. Mots clés: BREEAM, méthodes d'évaluation des bâtiments, client, pratiques de construction, outils d'évaluation environnementale, gouvernementalité, bâtiments verts, professionels, normes
Read full abstract