Defining social isolation is not a simple task, despite the fact that the words that describe this phenomenon seem to be unequivocal. In this article, the ambiguities resulting from the treatment of social isolation by institutional and associative actors will be highlighted, thanks to a survey conducted in a departmental council. The measures for combating the social isolation of the elderly present social isolation as a source of dependence and suffering similar to that produced by loneliness. The sociological approach to the institutional practices at stake, adopted in this study, seeks another way of understanding social isolation by presenting the differences in perception as described by the actors in the field (institutions, associations) and the public concerned (elderly people), with regard to the derogatory representations of aging that are implicitly supported by the measures mentioned above. Through the critical analysis of a questionnaire, letters sent to people over sixty-five, and interviews with people in situations of severe isolation, it is possible to identify other perspectives where isolation can be seen as a result of an identity strategy far from preconceived notions.

La prestation de soins familiaux, traditionnellement la plus grande source de soins aux personnes âgées au Japon, a été confrontée à des défis en raison de l’évolution de la structure familiale et des problèmes socio-économiques. La pandémie de Covid-19 a exacerbé ces défis. Il est donc important d’examiner les attitudes des personnes à l’égard de la prestation de soins familiaux pour comprendre l’avenir des soins aux aînés. À cette fin, nous avons étudié comment les facteurs socio-économiques sont liés aux attitudes négatives à l’égard de la prestation de soins en milieu familial. Nous avons utilisé les données de l’étude des paramètres de préférence de l’Université d’Osaka, au Japon, et des modèles de régression probit appliqués. Les résultats de notre étude montrent que les répondants qui sont des femmes, mariées, qui ont relativement plus de fils, qui ont un revenu relativement faible et qui ne sont pas en faveur d’un soutien gouvernemental pour les personnes financièrement dépendantes sont plus susceptibles d’avoir des attitudes négatives à l’égard de la prestation de soins familiaux. Une faible relation négative avec la situation d’emploi est également évidente. Les membres de la famille qui sont traditionnellement perçus comme des aidants potentiels ont des attitudes négatives à l’égard de la prestation de soins familiaux.

Le développement de systèmes de soins intégrés à base communautaire est en cours au Japon. Ces systèmes visent à aider les personnes âgées à continuer à vivre dans des zones où elles ont l’habitude de vivre. Ce document explique l’approche visée en combinant l’intégration de plusieurs parties prenantes, notamment les systèmes de santé et de soins ainsi que les soignants bénévoles et informels, et en mettant l’accent sur la communauté. Étant donné la complexité d’un tel système, il est important d’établir des priorités locales en fonction des besoins et des capacités existantes, ce qui entraîne des variations dans la manière dont ces systèmes sont développés. L’analyse du système permet d’identifier les principaux fondements sociaux et culturels. En effet, si le rôle des aidants familiaux reste central dans le système, il est possible d’envisager d’apporter également un soutien à ces aidants afin de mettre en place un système de soins intégrés à base communautaire plus efficace et plus résistant.

Le vieillissement de la population pèse sur les finances publiques et est devenu au problème de plus en plus urgent pour de nombreuses sociétés. Dans le climat politique actuel d’austérité, de rétraction de l’État-providence et de commercialisation des soins, l’autofinancement des coûts du vieillissement mobilisant le patrimoine immobilier des retraités peut sembler une option attrayante aux décideurs politiques. Les produits financiers du type ‘equity release’ au Royaume-Uni permettent aux propriétaires âgés d’utiliser une partie de la valeur de leur maison, tout en retardant le remboursement du prêt jusqu’à leur décès. En analysant le cas du Royaume-Uni, l’article décrit et explique le marché et les produits de type’equity release’, la diversité sociale des clients de ces produits financiers et leur concentration géographique dans les régions à forte valeur immobilière. Les implications de la généralisation de la pratique pour financer le vieillissement sont discutées. L’analyse remet en question l’argument de l’équité intergénérationnelle et met en évidence le risque important de renforcement des inégalités sociales et géographiques. Les conclusions et les recommandations peuvent orienter les recherches et les politiques futures au Royaume-Uni et ailleurs.

La famille est souvent identifiée comme jouant un rôle déterminant dans l’activité physique des seniors. Cependant, nous avons peu de détails sur la façon dont la vie de famille peut influencer les croyances, les compréhensions et les pratiques en matière d’activité physique lors du processus de vieillissement. Les améliorations de l’espérance de vie, notamment, ont mené à des changements dans la vie de famille, avec un nombre croissant de personnes côtoyant des membres de leur famille de plusieurs générations. Par conséquent, les familles bénéficient d’un plus grand nombre d’années de vie partagée. Cette variation dans la structure familiale peut influencer la manière de ‘faire famille’, c’est-à-dire les rôles et responsabilités qui constituent la vie de famille. Ainsi, il y a eu un intérêt croissant pour les relations entre générations dans les familles. Cependant, dans le domaine de l’activité physique, la recherche s’est concentrée sur deux générations. En outre, nous avons peu d’information sur la façon dont les relations entre les générations peuvent influencer les croyances, les compréhensions et les pratiques en matière d’activité physique, surtout celles concernant les séniors. Se reposant sur des données récoltées auprès des membres de trois générations dans cinq familles résidant dans l’ouest de l’Écosse, cet article montre en effet comment l’activité physique des seniors contribue à la construction d’une culture familiale en activité physique, renforçant ainsi les liens intergénérationnels.

Des personnes âgées non dépendantes prennent la décision d’emménager dans un habitat intermédiaire pour personnes âgées (foyer logement, MARPA, « résidences seniors », habitats partagés, résidences intergénérationnelles...). Les différents travaux de recherche ayant étudié leurs motivations ont relevé qu’il s’agit surtout d’un déménagement pour un rapprochement des proches, pour se sentir moins isolé, pour être sécurisé en ayant un habitat plus adapté ou/et offrant des possibilités d’aide à la personne, et, de façon moindre, pour être dans un endroit jugé plus agréable. En prenant appui sur la partie qualitative d’une enquête réalisée entre 2011 et 2013 sur les mobilités résidentielles d’ajustement des personnes non dépendantes âgées de 75 ans ou plus vers des habitats « intermédiaires », l’article vise a montrer que la décision s’inscrit dans le temps long. Il ressort en effet des récits biographiques recueillis que la trajectoire sociale affecte la prise de décision. Selon la place occupée dans le passé par les activités familiales dans l’ensemble des activités socialement significatives (activités professionnelles, activités associatives), il s’avère que les personnes prennent différemment en considération la proximité aux proches dans leur choix de mobilité. Ces variations dépendent principalement de la position sociale, du genre et de la situation conjugale.

<titre>AGEING COMFORTABLY AT HOME IN PERIURBAN AREAS : WHEN THE CONVENTIONS REGARDING AGEING INCREASE SEXUAL PRESSURES</titre> This paper looks into the experiences involved in growing old at home in the light of two intersecting variables : “sex” and “territory”. Drawing on interviews with men and women over 75 and their circles, the paper demonstrates that growing old at home can intensify the sexualisation of the ageing experience : by partitioning-off the living conditions and forms of assistance that men and women can benefit from ; and by placing ageing women in the dilemma of remaining sexually active or leaving their partners. It shows, too, that these sexual imbalances can, in some case, be exacerbated by the cultural, demographic, economic and social characteristics of the territories those concerned live in.

DESCRIBING OLD AGE AND OLDER PEOPLE Every language has its own way of describing ageing, old age and older people. Looking for other descriptions is only interesting if done in relation to cultural representations, time perception or social organisation, the allocation of status and roles. The system of thought and behaviour, which on the other hand is not fixed in any particular society, both feeds and feeds-on ways of describing ageing.

The concept of “adapted housing and service houses” is both innovative and experimental and offers the possibility of creating safe and adapted housing for older dependent people within a collective, service-dedicated space in rural areas. The extra benefit of the intergenerational project of adapted housing for older people and disabled people is to offer an intergenerational space and supportive residential history.

Are there really “lessons “to be learned from disability in the field of adapting housing for the last lap of life ? Not strictly speaking, but understanding the approaches which have changed the “disability world”, concepts such as the WHO classification, prevention against fatalist attitudes and bureaucratic barriers linked to age, can help enlighten those affected by advancing age and loss of autonomy. Within the field of incapacity compensation, technical and humane aids and accessibility measures for disabled people can also be applied to problems relating to the last stages of life.