Abstract

<titre>Résumé</titre> La stratégie d’euroïsation unilatérale (c’est-à-dire l’adoption unilatérale de l’euro comme monnaie à cours légal) a fait l’objet de débats intenses dans les pays d’Europe centrale et orientale (PECO) à la fin des années 1990, pour finalement être abandonnée suite à la réaction très négative des représentants des institutions de l’UE. Le débat pourrait cependant être relancé dans un avenir proche si la procédure institutionnelle imposée par les autorités européennes n’est pas modifiée. En effet, les contextes économique et politique ont radicalement changé depuis l’année 2000. Dans cet article, deux arguments viennent étayer l’idée d’un renouveau des débats concernant une euroïsation unilatérale des PECO. En premier lieu, la crédibilité des sanctions (implicites) en cas d’euroïsation est actuellement très faible, voire nulle : les nouveaux Etats membres de l’UE sont d’ores et déjà intégrés économiquement et politiquement à l’UE. En second lieu, le ralentissement économique récent et la reprise moins soutenue que prévue dans les PECO ont freiné leur processus de convergence nominale, ce qui retarde d’autant leur entrée éventuelle dans l’union économique et monétaire. Etant donné le risque d’euroisation unilatérale, l’auteur conclut qu’une euroïsation consensuelle ou, au moins, un assouplissement des critères de convergence seraient avantageux pour tous les membres de l’UE. Classifications JEL : F33, F15, F02

Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call