Abstract

À travers l’étude de quatre décennies de production picturale du peintre anglais Edward Burne-Jones (1833-1898), cet article analyse la présence progressivement dominante de la couleur bleue. Tour à tour céleste, romantique, symboliste, puis couleur du deuil, le bleu était pour Burne-Jones ‘la plus belle couleur au monde’. De nombreux éléments contextuels portant sur la biographie de l’artiste, sur l’histoire de l’art, et sur l’histoire des sciences (notamment la chimie) sont convoqués afin de suivre étape par étape la dérive monochromatique de Burne-Jones. Cette méthodologie interdisciplinaire permettra de mieux appréhender les multiples connotations associées à la couleur bleue dans l’œuvre de Burne-Jones, et de les situer dans la ‘révolution chromatique’ qui a marqué la seconde moitié du XIXe siècle.

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