Abstract

À partir d’une réflexion a posteriori sur différentes enquêtes menées sur les groupes d’intérêt européens, l’article montre comment l’investissement sociologique de l’Europe a enrichi non seulement l’analyse de l’Europe mais aussi celle de la sociologie politique en France. Il commence par rappeler comment l’objet « groupe d’intérêt européen » a été construit contre des modes de pensée à la fois institutionnels et eurocentrés de la construction européenne. Il poursuit sur les difficultés inhérentes à cet objet pour prendre en compte l’intrication des dimensions nationale, internationale et européenne bien visibles chez ceux qui travaillent dans ces organisations. Il finit par montrer comment, de retour au national, un « réflexe Europe » permet de questionner les catégories nationales et, plus largement, une vision nationale de l’Europe et de l’international. Il plaide pour un « européanisme méthodologique » qui participe à l’objectivation du point de vue national.

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