Abstract
Cet article évoque l’intérêt que les collectionneurs et investisseurs français portent, dès le premier quart du xviie siècle, aux objets en provenance de l’océan Indien. Grâce à la structuration d’un réseau d’intermédiaires, Fabri de Peiresc est l’un de ceux qui ont contribué à structurer une filière méditerranéenne d’importation de curiosités indiennes. Les milieux mondains et financiers de Paris privilégient quant à eux la filière d’approvisionnement hollandaise et, de toute évidence, les critères d’acquisition de ces objets exotiques sont en mutation : plus que des curiosités exotiques à exposer dans des cabinets, ce que les acquéreurs recherchent, ce sont les matières précieuses, particulièrement valorisées pour leur liquidité financière.
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