Abstract

Sur la nature et sur les performances du patronat français dans la seconde moitié du xixesiècle et dans la première moitié du xxesiècle, deux courants d'opinion s'affrontent. Le premier, que je serais tenté d'appeler le courant pessimiste, inspiré par les thèses de l'historien américain D. Landes, insiste sur le « retard économique français, retard dont serait responsable le manque d'esprit d'entreprise de ce patronat. A la source de ce manque, les représentants de ce courant dénoncent la structure familiale des entreprises, avec ce qu'ils estiment être ses deux corollaires : le recours quasi exclusif à l'autofinancement destiné à maintenir le contrôle de l'entreprise au sein du groupe familial et la recherche, de la part de l'entrepreneur, de son enrichissement personnel plus que de l'expansion de l'entreprise. D'où nécessairement des ambitions limitées et une grand prudence dans les investissements, s'accompagnant d'un retard certain face à l'innovation technique.

Full Text
Paper version not known

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call

Disclaimer: All third-party content on this website/platform is and will remain the property of their respective owners and is provided on "as is" basis without any warranties, express or implied. Use of third-party content does not indicate any affiliation, sponsorship with or endorsement by them. Any references to third-party content is to identify the corresponding services and shall be considered fair use under The CopyrightLaw.