Abstract
Deux essais ont ete conduits pour determiner les differences entre l'utilisation de l'herbe (seul aliment) par des vaches laitieres (18-20 kg de lait○j -1 ) et par des vaches allaitantes suitees (vaches + veaux [1,1-1,2 kg de croit○j -1 ]). Un essai a eu lieu sur un alpage situe a 2000 m d'altitude, ou la quantite de matiere seche ingeree (MSI) et le metabolisme de l'azote (N) ont ete etudies (n = 5 par groupe; essai I). L'autre a eu lieu en plaine (400 m d'altitude), dans une etable equipee de chambres respiratoires permettant, outre l'etude du metabolisme azote et celle de la MSI, l'etude du metabolisme energetique (n = 6 par groupe, essai II). Dans l'essai II, la precision de l'estimation de l'ingestion permise par l'utilisation de capsules d'alcanes a liberation lente a pu etre confirmee sur des rations d'herbe. En effet, l'ingestion reelle n'etait que 0,19 kg○j -1 (1 %) superieure a l'ingestion estimee avec le rapport d'alcanes C 31 :C 32 . Les meilleures estimations ont ete realisees avec les echantillons fecaux preleves tot le matin.Dans l'essai I, l'ingestion de MS et d'N des vaches laitieres ne differaient pas de celle des vaches allaitantes seules (respectivement 16 et 0,30 kg○j -1 ). La retention d'N etait plus elevee chez les vaches laitieres que chez les vaches allaitantes (25,7 vs. 9,2 % de 1'N ingere). Dans l'essai II, la MSI des vaches laitieres etait similaire a celle des vaches allaitantes (16 kg○j -1 ), mais la MSI des vaches allaitantes suitees (vaches + veaux) etait plus elevee (20 kg○j -1 ), tout comme leur ingestion d'N (0,54 vs. 0,44 kg○j -l chez les laitieres). La retention d'N relative a l'ingestion se montait a 21,6 % et 6,1 % pour les vaches laitieres et les vaches allaitantes suitees. De meme, la retention d'energie etait plus elevee chez les vaches laitieres (23,1 % de l'ingestion) que chez les vaches allaitantes suitees (9,2 %). Cette plus faible retention etait surtout due a une depense d'energie accrue, a digestibilite similaire. Les excretions d'N total, d'N urinaire (essai I et II), et de methane (essai II) dans l'environnement etaient plus importantes chez les vaches allaitantes suitees que chez les vaches laitieres. Le dernier effet etait le resultat d'une ingestion differente de fibres fermentescibles. Ces essais suggerent donc que des vaches laitieres disposant d'herbe de bonne qualite sont plus efficaces que des vaches allaitantes suitees, en prenant en consideration que d'eventuelles differences pour maintenir le troupeau ont ete negligees.
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