Abstract

Dans un propos (indirectement et involontairement) iconoclaste, Claude Fintz se propose de mettre en perspective l’univers conceptuel des sciences humaines en le confrontant à la pensée d’un maître de l’advaïta indien contemporain, Nisargadatta Maharaj — tel que la reflète son disciple Ramesh S. Balsekar. Dans cet « entre » de la quête scientifique et spirituelle, seront mises en résonance les grandes notions de la philosophie du sujet. L’auteur fait l’hypothèse que cette paradoxale rencontre est susceptible de faire émerger le mystère d’une recherche en première personne où, dans le contexte d’une certaine philosophie de la conscience (mise en résonance avec la quête de Henri Michaux), le sujet regardant s’avère être le miroir de l’objet regardé. Cette apocalypse projette du vitriol sur les bulles conceptuelles que sont le prétendu sujet (et son libre arbitre), le savoir et l’imaginaire — autant de constituants des « sciences » humaines, bordées en fait par le néant, selon une anthropologie « trouée ».

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