Abstract

Extrait du premier article du numéro: INTRODUCTION L’Algérie comprend 464 taxons endémiques ou sub-endémiques répartis en 387 espèces, 53 sous-espèces et 24 variétés (QUÉZEL & SANTA, 1962-1963; VÉLA & BENHOUHOU, 2007). Dans le nord de l’Algérie, les quatre catégories d’endémisme telles qu’elles ont été décrites par VÉLA & BENHOUHOU (2007), sont ainsi réparties : l’endémisme algérien strict avec 224 taxons, l’endémisme algéro-marocain avec 124 taxons, l’endémisme algéro-tunisien avec 58 taxons et l’endémisme algéro-sicilien avec 1 seul taxon. L’étude de la répartition de ces taxons endémiques a conduit à la reconnaissance d’un point chaud régional de diversité végétale pour la zone Nord de l’Algérie, en particulier pour l’ensemble « Kabylies – Numidie – Kroumirie ». Par ailleurs, l’étude des endémiques régionales, et en particulier les espèces menacées, endémiques localisées ou à aire réduite, ont conduit à la reconnaissance de 39 « Important Plant Areas », dont 11 dans l’ensemble « Kabylies – Numidie – Kroumirie » (cf. BENHOUHOU et al., 2018). Cependant, les données chorologiques et écologiques de nombreuses espèces, notamment les végétaux endémiques stricts d’Algérie, qui ont permis d’établir ces points chauds de biodiversité végétale et ces Important Plant Areas, ne sont connues qu’à travers les flores anciennes (BATTANDIER & TRABUT, 1888-1890; MAIRE, 1952-1987; QUÉZEL & SANTA, 1962-1963). C’est, selon nous, le cas pour un taxon de bruyère (genre Erica) connu de l’Est du point chaud de biodiversité végétale « Kab

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