Abstract

Extrait du premier article du numéro: 1. Introduction La forêt méditerranéenne, typiquement composée d’essences feuillues sclérophylles sempervirentes, peut comprendre des conifères, dont des espèces endémiques et emblématiques, telles que le cèdre de l'Atlas (Cedrus atlantica) (MAIRE, 1926). QUÉZEL (1998) considère que le cèdre de l'Atlas est une essence spontané endémique des montagnes du Maghreb, il représente par excellence l’essence noble des forêts marocaines et algériennes. En Algérie, le cèdre apparaît à une altitude de 1 300 m sur le versant nord et à une altitude de 1400 m sur le versant sud. Il peut descendre plus bas (jusqu'à 900-1000 m) le long des ravins, là où les conditions pédo-microclimatique sont favorables (HARFOUCHE et NEDJAHI, 2003). Au Maroc, son amplitude altitudinale est comprise entre 1700 et 2300 m dans le Rif et entre 2000 et 2600 m dans le Haut Atlas (DEMARTEAU et al., 2007). Dans leur aire naturelle, les cédraies associées à des feuillus, comme les chênes représentent des écosystèmes extrêmement variés abritant une faune et flore abondantes (M’HIRIT et al., 1994; DEMARTEAU et al., 2007; YAHI et al., 2008). Selon BENABID (1985), les traits orographiques et bioclimatiques sont à l'origine de la grande richesse floristique et de la diversité des biocénoses des cédraies. Ces forêts de cèdre de l’Atlas constituent des réservoirs importants de diversité génétique, spécifique, paysagère et fonctionnelle (QUÉZEL et al., 1999). Le cèdre de l’Atlas a suscité l’intérêt de plusieurs chercheurs algér

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