Abstract
Dans l’ouvrage La lumière au cinéma, Fabrice Revault d'Allonnes fait la distinction entre un éclairage classique de facture théâtrale, pourvu de sens, et le cinéma contemporain éclairé « de façon insignifiante » par une lumière qui « ne joue plus qu'un (gentil) rôle ornemental ». Nous nous proposons de combattre cette thèse en expliquant ce qui différencie l’éclairage de cinéma et la lumière-actant, matérialisée. Nous opposerons au « réalisme lumineux » de Fabrice Revault d'Allonnes, la manifestation de la lumière dans le cinéma contemporain, telle qu’elle est visuellement représentée par des cinéastes comme Bruno Dumont, Apichatpong Weerasethakul, Alante Kavaite ou Gaspar Noé, qui cherchent à filmer ses matérialisations et plus seulement ce qu’elle éclaire.
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