Abstract

Dans l’Ovide moralisé du XIVe siècle, comme dans les Métamorphoses d’Ovide que l’ouvrage se donne pour dessein de traduire et d’allégoriser, la figure et l’action de la personnification d’Envie au livre II répondent aux définitions de l’hypotypose : tout d’abord le portrait et les actions d’Envie sont véritablement mis en scène et provoquent une rupture dans le discours. Ensuite la figure de la personnification est propre à émouvoir le lecteur, et c’est même sans doute l’une de ses fonctions essentielles, d’autant plus que l’écrivain s’efface pour laisser surgir la scène dans toute son horreur. Enfin, la peinture des actions d’Envie concerne l’une des « manifestations collectives de l’activité humaine » les mieux représentées, celle du péché d’Envie, et fonctionne comme une « image de mémoire » pour les lecteurs du moraliste.

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