Abstract
Alors que les histoires tragiques prennent plutôt rarement le viol pour sujet, François de Belleforest donne à ce motif un développement plus fréquent que Bandello, Boaistuau ou Rosset : ses nouvelles montrent combien ce crime est universel, traversant les temps, les espaces, les cultures, les religions. Cependant Belleforest n’insiste pas sur une causalité passionnelle, mais souligne le caractère éminemment politique d’un acte qui menace l’ordre des sociétés. Il ne s’agit pas tant pour lui de dénoncer la forme la plus odieuse de la domination masculine, que de développer un discours historique sur le rôle des vertus chrétiennes comme garantes de l’ordre social. Les conséquences juridiques, sociales et politiques ne servent pas à mettre en valeur les victimes ou à dénoncer le crime, mais à glorifier un ordre que défend Belleforest en catholique zélé.
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