Abstract
Fragmentation of the subject is one of the distinctive features of the poetry of Argentine writer Alejandra Pizarnik (1936-1072). Indeed, her poems convey her perpetual dissatisfaction with language, which cannot express her lyrical self in all of its complexity or resuscitate her biographical self. Particularly in her fourth poetry book, Árbol de Diana (1962), the poet’s creative persona suffers from a serious multiple personality disorder. Now, what happens when a translating subject takes on the voice of Pizarnik’s already fragmented lyrical I? First, an analysis of the original pronouns will show that the book’s lyrical I is most often a woman who is both one and multifaceted, and that this shifting subject permeates all the poems. Then, the transformations of this voice will be observed in three of the most circulated translations of the book, in order to identify and determine the degree of intervention of the translators’ re‐creative persona: Claude Couffon’s “je” (1983), Frank Graziano and María Rosa Fort’s “I” (1987), and Juana and Tobias Burghardt’s “ich” (2002).
Highlights
La poésie de l’auteure argentine Alejandra Pizarnik (1936-1972) cherche souvent à brouiller la distinction entre le monde des mots et le monde réel, entre le je lyrique et le je biographique
Peut-être les Burghardt ont-ils voulu ici compenser pour la perte de précision du sexe de la deuxième personne d’AD 16, féminin en espagnol, mais ambigu en allemand
Globalement, cette analyse des marques grammaticales référant au sujet lyrique allemand indique que les Burghardt insèrent un pronom partout où la grammaire normative allemande le requiert, mais que leurs choix semblent toujours se fonder sur une lecture possible du poème
Summary
La poésie de l’auteure argentine Alejandra Pizarnik (1936-1972) cherche souvent à brouiller la distinction entre le monde des mots et le monde réel, entre le je lyrique et le je biographique. Le thème du double est omniprésent dans sa poésie, si bien qu’il constitue une des caractéristiques distinctives de son style.. Sur le plan du contenu, le je lyrique contemple souvent sa réflexion dans un miroir, symbole récurrent dans son œuvre. Il n’est pas rare que le sujet entre en dialogue avec son ombre.. Le sujet parlant n’est pas seulement représenté par la première personne du singulier (yo), mais se cache aussi sous la deuxième (tú) ou la troisième, généralement féminine (ella). Que se passe-il quand un sujet traduisant s’ajoute aux doubles pour se glisser lui aussi dans la peau du sujet pizarnikien, déjà fragmenté? Que se passe-il quand un sujet traduisant s’ajoute aux doubles pour se glisser lui aussi dans la peau du sujet pizarnikien, déjà fragmenté? Peut-on voir les traces d’une fragmentation supplémentaire? Le présent article répondra à cette question en analysant le quatrième recueil de Pizarnik, Árbol de Diana (AD), paru en 1962, qui résume de façon concentrée la quête ontologique du « je » lyrique éclaté de Pizarnik. Paru aux prestigieuses éditions Sur
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