Abstract
Au fil des siècles, la population des Coulmes, (et par là, ses traditions, ses savoirs et ses savoir-faire) n'ont cessé d'évoluer. Au Moyen Âge, on y rencontre bûcherons, muletiers, charbonniers et paysans poussés par la surpopulation des vallées. À la fin de XIXe siècle, les Bergamasques sont sollicité pour les travaux forestiers, puis les Vénitiens, à partir de 1918. La forêt fourmillera donc longtemps et le plus souvent au rythme des saisons. Jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, où elle sera quasiment vide de toute population sédentaire. Il faudra attendre les années 1970 pour que de nouveaux résidents, souvent en quête d'utopies rustiques, s'installent aux portes de cet espace forestier. Aujourd'hui, diverses fêtes y sont organisées qui, si elles s'appuient sur un thème identitaire local, ne célèbrent pas pour autant une mythologie du terroir. Une occasion en tout cas pour la charbonnière d'ouvrir un nouvel espace public...
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