Abstract

Le rapport entre Langue et Droits de l’Homme montre que ces deux expressions constituent un tout indissociable. En effet, le lien entre les deux vient du fait que la langue qui caractérise le peuple est l’instrument que ce dernier utilise pour exprimer ses droits et libertés. D’ailleurs, l’État du Cameroun qui fait cohabiter en son sein deux communautés : anglophone et francophone a choisi les langues des pays ayant assurés sa tutelle jusqu’à son indépendance pour réguler les rapports sociaux entre lesdites communautés susceptibles de renforcer le vouloir vivre ensemble. Or, au regard de son caractère pluriethnique et plurilinguistique, il devient difficile à la société camerounaise d’assurer la protection des droits de l’homme situé car les mots utilisés par les langues d’emprunt ne correspondent pas toujours aux ressources propres des communautés en question. Ignorer la valeur culturelle des langues nationales serait perdre de vue leur qualité «d’âme des peuples » , c’est à dire un capital indispensable à la richesse du lien politique capable d’unir en valorisant la diversité.

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