Abstract

En réponse à l’introduction de la Réforme en France, constituant un traumatisme pour le pouvoir royal et le personnel ecclésiastique, le gallicanisme a pu servir à des projets de conciliation témoignant de l’attitude de tolérance ecclésiastique dans le sens qui est le sien au xvie siècle. C’est alors l’occasion de repenser les interactions entre le roi et l’Église, mais également la définition de la chrétienté. En effet, la tolérance ecclésiastique semble soutenir des prétentions d’autonomie de l’Église gallicane comme solution au schisme. Ce qui doit alors primer, c’est l’intégrité religieuse du royaume. Toutefois, ces projets vont avorter, notamment en raison de la clôture du concile de Trente.

Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call