Abstract

L'évolution récente des relations entre les villes et les industries est caractérisée souvent par : - la tendance à la désindustrialisation des villes, des régions anciennement industrialisées par disparition partielle ou totale des industries anciennes, qui entraîne le déclin des emplois, de la population et exige des efforts de conversion ; - le transfert hors des villes, dans les banlieues ou sur les zones industrielles extérieures, des industries, commerces de gros etc... jadis en ville ; - l'installation fréquente des industries nouvelles hors des villes et même en évitant les villes ou les régions anciennement industrialisées (sauf les industries de conversion) ; - une dissociation spatiale de l'industrie et de la ville qui induit de nouveaux rapports spatiaux, fonctionnels, démographiques... L 'industrie n'est plus, en général, le moteur principal de la croissance urbaine ; l'évolution de la structure des entreprises vers des groupes nationaux ou multinationaux tend à privilégier quelques pôles urbains de niveaux supérieurs aux dépens des villes moyennes ou petites qui fonctionnent dans leur dépendance. Dans cette évolution, la ville a peu de pouvoirs sur la prise de décision d'installation de l'entreprise et finance les potentialités d'accueil. Il y a donc une remise en cause de l'organisation héritée de la Première Révolution Industrielle. Mais quelle peut être l'efficacité d'une politique de réindustrialisation des anciennes villes industrielles, intégrée dans une politique plus globale du réaménagement urbain ou régional ?

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