Abstract
La littérature belge dès 1830 a souffert de la domination culturelle française ; c’est pourquoi elle s’est longtemps spécialisée dans les genres dits mineurs dont les créations iconotextuelles, notamment dans le domaine de l’album de jeunesse. Gabrielle Vincent et Mario Ramos sont deux artistes bruxellois reconnus aussi bien en Belgique qu’à l’étranger, salués par la critique et l’institutions scolaire. Ils sont traduits et réédités sans cesse et leur popularité ne cesse de croître. Pourtant, leur anticonformisme les a parfois confrontés à la censure et ils ne se laissent pas facilement couler dans un moule. Peut-on dès lors parler de « classiques littéraires » ? Mots-clefs : album de jeunesse, instances de classicisation, littérature belge, Gabrielle Vincent, Mario Ramos.
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