Abstract

Lors des élections françaises, les médias belges et suisses interfèrent régulièrement en publiant des sondages et des prédictions avant la fermeture des bureaux de vote. Nous utilisons la précocité et le degré de confiance inhabituels des sondages au second tour de l’élection présidentielle de 2017 pour étudier leurs effets sur la participation électorale. Notre analyse compare les taux de participation à différents horaires, aux premier et second tours, et par rapport aux élections de 2012 et 2022. Les résultats montrent une baisse significative de la participation après la publication des sondages à la sortie des urnes. L’effet s’élève à 1,1 point de pourcentage dans l’analyse en triples differences avec l’élection de 2022 et il est plus fort dans les départements limitrophes de la Belgique. Nous constatons également un léger effet underdog pouvant réduire la marge de victoire jusqu’à 1 point de pourcentage.

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