Abstract

Les innovations technologiques et l’augmentation du nombre de prêtres, tout au long du xixe siècle, vont modifier en profondeur le statut et le travail des brodeuses de textiles liturgiques : d’artisan d’art, elles vont devenir des ouvrières travaillant sur des couso-brodeurs. Leur épuisement, étudié de près par nombre de docteurs, a été mis sur le compte de l’utilisation des pédales stimulant leurs organes génitaux, plus que sur la fatigue engendrée par des journées de dix heures. Quelles stratégies ont-elles mises en place afin de surmonter cette déqualification ? Elles ont contribué à remplacer les symboles liturgiques par des ornements floraux, utilisant les mêmes patrons pour les vêtements féminin et les chasubles. De moins en moins figuratifs au fur et à mesure de l’avancée du siècle, la stylisation des végétaux, et particulièrement la profusion des volutes, a contribué à imposer l’art déco.

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