Abstract

In the context of the global health crisis, our research started four years ago on the question of how to reconcile the teaching of the plastic arts and their practice within the training of the future teacher of schools when there is less and less hours of face-to-face lessons is all the more a topical subject. Indeed, at the present time, university courses are conducted remotely. Our study thus raises the question of the quality and content of the distance course in order to bring about plastic practices among students, future teachers. The hourly decline of this teaching over the past few decades questions the legitimacy, the stakes and the place of the student’s plastic practice. Likewise, the changes and challenges of teaching methods, particularly the emergenceof hybrid training through the use of digital technology, question posture changes in the trainer.  

Highlights

  • Lorsque l’on s’attarde sur les différentes réformes françaises marquant les passages de l’Ecole Normale à l’Institut de Formation des Maîtres en 1990, avec un enseignement d’environ 25 heures d’arts visuels1 par an pour les étudiants en formation, puis de cet Institut à la création des Ecoles Supérieures du Professorat de l’Education en 2013 avec un enseignement d’actuellement environ 10 à 12 heures d’arts plastiques par an, on peut se demander comment les formateurs d’arts plastiques arrivent, avec moitié moins de temps, à enseigner aux étudiants non spécialistes la même discipline fondamentale

  • Nous entendons par préconisations ministérielles, la double possibilité institutionnelle, d’une part, de préparation à l’épreuve orale préprofessionnelle option arts plastiques du concours de recrutement de professeurs des écoles, et d’autre part, de formation initiale des futurs enseignants en vue de leur efficacité et efficience sur le terrain

  • Notre problématique s’inscrit dans une recherche commencée en 2016 avec une réflexion produite d’une part, par 9 professeurs des écoles2 stagiaires et néo-titulaires sur leur manière d’envisager leur enseignement des arts plastiques, et d’autre part, une réflexion produite à partir d’analyse d’entretiens menés auprès de 6 formateurs en arts plastiques exerçant en école supérieure du professorat de l’éducation dans plusieurs académies françaises sur leur manière d’appréhender leur enseignement dans un contexte en pleine mutation

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Summary

Introduction

Lorsque l’on s’attarde sur les différentes réformes françaises marquant les passages de l’Ecole Normale (avec la création en 1972 de l’enseignement des arts plastiques) à l’Institut de Formation des Maîtres en 1990, avec un enseignement d’environ 25 heures d’arts visuels par an pour les étudiants en formation, puis de cet Institut à la création des Ecoles Supérieures du Professorat de l’Education en 2013 avec un enseignement d’actuellement environ 10 à 12 heures d’arts plastiques par an, on peut se demander comment les formateurs d’arts plastiques arrivent, avec moitié moins de temps, à enseigner aux étudiants non spécialistes la même discipline fondamentale. L’enseignement qualifié de « tout-à-distance », étudié par Geneviève Jacquinot-Delaunay et Elisabeth Fichez en 2008 (étude intitulée L’université et les TIC : chronique d’une innovation annoncée), dont les difficultés et les conséquences ont été pointées, ne semble pas répondre aux attentes des étudiants, contrairement au dispositif pédagogique hybride si l’on se réfère aux travaux de Françoise Paquienséguy et Carmen Perez-Fragoso, parus dans la revue Distances et savoirs (2011), au sujet de l’hybridation des cours et l’intégration de l’injonction à produire. Nous entendons par préconisations ministérielles, la double possibilité institutionnelle, d’une part, de préparation à l’épreuve orale préprofessionnelle option arts plastiques du concours de recrutement de professeurs des écoles, et d’autre part, de formation initiale des futurs enseignants en vue de leur efficacité et efficience sur le terrain. Pratique créatrice réflexive de leurs élèves, à l’opposé du « à la manière de » et à l’opposé des pratiques occupationnelles et manuelles que l’on retrouve encore trop souvent en analyse de terrain

Méthodologie et cadre théorique
Conclusion
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