Abstract

La question de la résilience alimentaire des villes entraîne un intérêt croissant pour le jardin potager. Les espaces peu denses, qui possèdent un foncier cultivable important, sont peu étudiés. Nous examinons le cas de cinq petites villes franciliennes, dont quatre sont localisées dans le PNR du Vexin français. Grâce à une cartographie SIG diachronique et une enquête exploratoire, nous avons conçu un outil méthodologique, la « trame jardinée potagère », qui nous permet d’analyser la trajectoire de jardins potagers privés sans maison, cultivés sur les anciennes « ceintures vertes » des petites villes. Nos résultats montrent que l’existence de ces jardins est chevillée à une culture manuelle associée aux catégories populaires, et que leur renouvellement s’essouffle. La sécurisation du foncier non bâti prônée par le PNR ne semble alors pas suffire à maintenir la fonction nourricière des ceintures vertes. Imaginer de nouvelles politiques publiques autour du partage de jardins privés peut être une piste de réflexion. Dans cette perspective, la carte de la trame jardinée pourrait constituer le support d’une synergie territoriale autour d’un renouveau du jardin potager.

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