Abstract

La forêt de Djiri est l’une des forêts périurbaines de Brazzaville. Depuis le début des années 2000, l’urbanisation accélérée et l’occupation anarchique à Brazzaville met en péril cette forêt qui, perd peu à peu sa superficie. Les biens et les services fournis par celle-ci reste encore moins connus. Cette étude est menée dans l’objectif de caractériser les services écosystémiques fournis par la forêt de Djiri. Pour ce faire, les enquêtes ethnobotaniques et ethnoécologiques ont été menées en se basant sur un questionnaire, auprès de la population riveraine de cette forêt. Les interviews réalisées pendant 3 mois auprès de 498 informateurs en utilisant des entretiens directs ont permis d’obtenir les données qualitatives. Il ressort des résultats de cette étude que la majorité des informateurs sont des hommes (50,80 %). Les services écosystémiques les plus fournis sont les services d’approvisionnements (48 %), de régulation (35 %) ainsi que culturels et de support (17 %). Pour les services d’approvisionnement, l’alimentation humaine (39 %) est la plus représentative. Pour l’alimentation humaine, les fruits (27 %) sont les plus consommés. Les fruits de Aframomum spp (23,92 %). Les tiges de Laccosperma secundiflorum (P. Beauv) Kuntze (64,67 %) dominent. Les animaux dominants sont des poissons (53,40 ± 5,06 %). Pour les services de régulation, la production d’oxygène (17 %) est la plus citée. Quant aux services culturels et de supports, les plaisirs récréatifs c’est-à-dire des randonnées, l’écotourisme, …et la source d'inspiration représentent (23 %) sont les plus cités. Cette étude montre que la forêt de Djiri joue un rôle capital dans la régulation du climat ainsi qu’à l’amélioration de la qualité de vie de la population riveraine en particulier et mondiale en général, par conséquent mérite d’être conservée.

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