Abstract

Résumé De nombreuses études ont établi que, par rapport à ceux de sexe masculin, davantage d'individus de sexe féminin échouent dans la tâche d'horizontalité des liquides en s'y représentant l'orientation de la surface d'un liquide comme oblique. Dans le but de compléter cette information par des indicateurs du traitement en cours d'exécution de la tâche, la présente expérience analyse les temps de réponse d'adolescents qui exécutent une série d'essais avant d'indiquer s'ils connaissent l'invariance physique en jeu. Les résultats montrent que, dans l'ensemble, plus de garçons que de filles affichent cette connaissance, laquelle accroît l'exactitude et la rapidité des réponses indépendamment du sexe des participants et du fait qu'ils doivent tracer la position de la surface de l'eau ou évaluer la justesse de la position qui leur est présentée. Font toutefois exception à ce patron les temps relativement faibles des filles ignorant l'invariance et traçant la surface de l'eau. Il se peut que, parmi les participants ne connaissant pas le principe d'invariance, les filles appliquent d'emblée une règle de résolution qui est incorrecte, tandis que les garçons sont à la recherche d'une règle. En dehors de la dimension notionnelle de la connaissance de l'invariance, d'autres composantes des résultats suggèrent cependant que les filles éprouveraient certaines difficultés d'ordre perceptif quand il faut situer l'axe horizontal à l'intérieur d'un cadre. Mots-clés : tâche de l'horizontalité des liquides, comparaisons intersexes, temps de réponse.

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