Abstract
La contribution examine les années 1683-1684 de la vie et de la carrière d’Amelot de La Houssaye à la lumière du travail intense de traduction qu’il entreprend à ce moment-là à partir de la constitution d’un corpus de quatre auteurs (Sarpi, Tacite, Machiavel, Gracián) confrontant trois langues vernaculaires (français, italien et espagnol) et le latin. L’étude entend montrer comment Amelot choisit l’outil de la traduction, non pour défendre une position politique qui lui serait propre (que ce soit la défense de la « raison d’État » ou un proto-républicanisme), mais pour construire une légitimité singulière dans l’usage d’un savoir politique que le traducteur serait mieux capable de mettre au jour que tout autre lettré grâce à sa capacité à éclairer des textes obscurs.
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