The paper presents survey and interview data from twenty-five Sri Lankan Tamil youth in Ontario, specifically dealing with the interaction between religion and ethnicity, the experience and expression of religion, the importance of religion, as well as the importance of the Tamil language for religious and ethnic identity. Herbert Gans's ideas about "symbolic ethnicity" and "symbolic religiosity" are used to explore the ways in which Tamil youth in Ontario interact with their ethnic and religious heritage. Many express their ethnicity through seemingly mundane acts such as wearing a sari to a family gathering, eating with their hands, and watching Tamil movies. Many are losing their proficiency in the Tamil language, but see it as essential for their ethnic identity. Many only attend a Hindu temple three to five times per year, but see it as essential for passing on their cultural heritage to their children. In other words, much of their ethnic and religious identity is constructed through a symbolic transnationalism. The research, although preliminary, begins to fill gaps in scholarship on the Sri Lankan Tamil population in Canada, as well as the role of religion in the lives of immigrant youth. Cet article présente les résultats d'une enquête et d'entrevues faites auprès de vingt-cinq jeunes Tamouls sri-lankais en Ontario, et portant particulièrement sur l'interaction entre la religion et l'ethnicité, à savoir : l'expérience et l'expression de la religion ainsi que son importance, tout comme celle de la langue tamoule concernant l'identité religieuse et ethnique. Nous nous appuyons sur les notions d'«ethnicité symbolique» et de «religiosité symbolique» d'Herbert Gans pour explorer la manière dont les jeunes Tamouls ontariens composent avec leur héritage ethnique et religieux. Plusieurs d'entre eux expriment leur ethnicité de manière banale, comme de porter un sari à une réunion de famille, de manger avec la main ou de regarder des films tamouls. D'autres perdent leur capacité de parler couramment le tamoul, mais voient dans leur langue un facteur essentiel de leur identité ethnique. D'autres encore n'iront que trois ou quatre fois par an au temple hindou, mais y voient un élément fondamental du passage de leur héritage culturel à leurs enfants. En d'autres mots, ces jeunes construisent la plus grande partie de leur identité ethnique et religieuse à travers un transnationalisme symbolique. Bien que ce travail ne soit que préliminaire, il commence à combler les lacunes de la recherche universitaire en ce qui concerne la population tamoule au Canada ainsi que le rôle de la religion dans la vie des jeunes immigrants.
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