To evaluate the relationship between basal metabolic rate, energy balance and hormones level in young female athletes with menstrual disorders. Thirty-three well-trained young female athletes, aged 18.4 ± 2.9 years, with menstrual disorders due to hypothalamic-pituitary dysfunction, participated in the study. Evaluation of nutritional status was based on analyses of body composition using the BIA method (fat mass [FM], fat-free mass [FFM]). Basal metabolic rate (BMR) was assessed with a portable indirect calorimeter. Serum luteinizing hormone (LH), folliculate-stimulating hormone (FSH), estradiol (E2), TSH, testosterone (T), prolactin (PRL) and sex-hormone binding globulin (SHBG) and leptin levels were measured. Total energy expenditure (TEE) was evaluated using the HR-Flex method. Dietary records for 7 consecutive days were used to evaluate the athletes’ energy and nutrient intakes. Depending on the measured BMR value and comparing with the Harris-Benedict equation, female athletes were assigned to one of the two groups: LBMR group with low BMRs and HBMR group with high BMRs. Serum leptin (P < 0.016) and LH levels (P < 0.003) were significantly lower in the LBMR group. In the LBMR athletes, a tendency towards negative energy balance was observed (P < 0.032). Significant correlations were found between BMR and LH level (P < 0.021) and between LH and leptin levels (P < 0.001) in the entire sample. Decreased BMR may reflect pituitary secretion disturbance in elite female athlete. Évaluer un lien entre le taux métabolique de base, l’équilibre énergétique et taux d’hormones chez les jeunes athlètes féminines présentant des troubles menstruels. Trente-trois jeunes athlètes féminines bien entraînées avec troubles menstruels à cause d’un dysfonctionnement hypothalamo-hypophysaire, âgées de 18,4 ± 2,9 ans, ont participé à l’étude. L’évaluation nutritionnelle était fondée sur des analyses de la composition corporelle mesurée à l’aide de méthode BIA (masse grasse [FM], masse maigre [FFM]). Le taux métabolique de base (TMB) a été mesuré à l’aide d’un calorimètre indirect portable. Les taux sériques de : hormone lutéinisante (LH), hormone folliculostimulante (FSH), oestradiol (E2), TSH, testostérone (T), prolactine (PRL) et globuline se liant aux hormones sexuelles (SHBG), ainsi que leptine ont été mesurés. La dépense énergétique totale (DET) a été mesurée à l’aide de méthode HR-Flex. Afin d’évaluer les apports énergétiques et nutritionnels des athlètes, nous avons utilisé des dossiers diététiques pendant 7 jours consécutifs. Selon les TMB mesurés et après avoir comparé des valeurs à l’aide d’une équation Harris-Benedict, des athlètes féminines ont été assignées à l’un des deux groupes : groupe LBMR avec un TMB bas et groupe HBMR avec un TMB haut. Le taux sérique de leptine (p < 0,016) et les taux de LH (p < 0,003) étaient sensiblement inférieurs dans le groupe LBMR. La tendance vers l’équilibre énergétique négatif a été observée dans le groupe LBMR (p < 0,032). Rapporté à l’ensemble de l’échantillon, des corrélations significatives entre le TMB et le taux de LH (p < 0,021) et entre les taux de LH et leptine (p < 0,001) ont été trouvées. Le TMB réduit chez les athlètes féminines d’élite peut indiquer un problème de la sécrétion hypophysaire.
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