Abstract Since the 1970s, centralized interventions into the infrastructural affairs of US cities have been in decline. As a result, local entities have been compelled to shoulder a greater share of the burden for developing the urban infrastructure networks and public works needed to support growth. Under conditions of neoliberalism, local officials and growth-machine participants have pursued this local infrastructural imperative by means of increasingly speculative and risky financing strategies deployed through the ‘back door’ of traditional democratic channels. The following analysis is empirically focused on three Californian cities — Emeryville, Oxnard and Vallejo — which achieved impressive levels of growth around the turn of the twenty-first century. However, these cities subsequently suffered precipitous economic contraction. As such, they demonstrate the unprecedented challenges now facing the urban growth machine in the wake of the current global economic crisis. Two emergent challenges, in particular, appear poised to challenge the historical resiliency of the growth machine: the ‘reverse infrastructural trap’ and nascent conflicts between municipal bondholders and municipal employees. The cases presented here thus raise important questions about the continued viability of the pro-growth agenda in the context of structural fiscal deficits, chronic infrastructural decline and extreme capital-market volatility. Résumé Depuis les années 1970, les interventions centralisées dans les projets d'infrastructure des grandes villes américaines ont nettement diminué. Les organes locaux ont donc dû assumer une proportion plus grande de l'aménagement des réseaux d'infrastructure urbaine et des travaux publics nécessaires à la croissance. En vertu du néolibéralisme, les responsables locaux et les parties prenantes dans la ‘machine à croissance’ ont cherchéà répondre à cet ‘impératif infrastructurel’ local au moyen de stratégies de financement spéculatives et risquées contournant les canaux démocratiques traditionnels. L'analyse s'intéresse ici, sur une base empirique, à trois villes californiennes, Emeryville, Oxnard et Vallejo, qui ont atteint des niveaux de croissance impressionnants vers le début du XXIe siècle. Or, elles ont ensuite souffert du ralentissement brutal de l'économie. De ce fait, elles présentent les défis sans précédents qui se posent désormais à la machine à croissance urbaine, compte tenu de la crise économique mondiale actuelle. Deux nouveaux problèmes, notamment, semblent menacer la résilience traditionnelle de la machine à croissance: le ‘piège infrastructurel inversé’ et les conflits d'intérêt naissants entre détenteurs d'obligations-recettes et employés municipaux. Les cas exposés soulèvent d'importantes questions sur la pérennité d'un programme axé sur la croissance, dans un contexte de déficits budgétaires structurels, de réduction chronique des infrastructures et de volatilité extrême des marchés financiers.
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