ContexteLa pandémie de la COVID-19 a perturbé le fonctionnement des hôpitaux et de l’enseignement supérieur. Une précédente enquête a montré que la formation des internes avait été affectée lors de la première vague. Un an plus tard, nous souhaitons évaluer l’état des lieux de la formation des internes d’oncologie.MéthodesIl s’agit d’une enquête transversale, réalisée par l’AERIO et la SFJRO, auprès des internes d’oncologie français, diffusée via les canaux de communication de ces associations.RésultatsCent soixante-quatre internes ont répondu. Soixante-quatre (39 %) étaient des hommes et 99 (60,4 %) étaient des femmes et un n’a pas souhaité se prononcer sur son sexe (0,6 %). L’âge moyen était de 26,8 ans et le semestre moyen était de 5,7. Cent cinq (64 %) avaient choisi l’option oncologie médicale et 53 (32,3 %) l’option oncologie radiothérapie. Des cours étaient organisés lors des stages pour cent quarante internes (85,4 %), majoritairement dans les CLCC (77,1 %) et les CHU (60,7 %). Des cours de DES étaient organisés pour 121 internes (73,8 %), à une fréquence mensuelle dans 34,7 % des cas. Respectivement, 42,7 et 18,3 % des internes accédaient rarement et jamais à leurs demi-journées de formation. L’attractivité de l’internat en oncologie résidait dans le dynamisme scientifique (91,9 %), la richesse clinique (82 %) et l’approfondissement des connaissances (78,9 %). Les freins à l’attractivité de l’internat d’oncologie étaient la lourdeur psychologique (64 %), une charge administrative trop importante (48,2 %) et des horaires de travail trop lourdes (47 %).ConclusionCette enquête sur les internes d’oncologie dresse l’état des lieux de la formation fin 2021 et résume les principales attentes des internes en oncologie pour sauvegarder l’attractivité de leur internat.