Intense situations, shorter length of stay, miscommunication (verbally or written) amongst staff and patients, incomplete data sources, and conditions requiring immediate action create emergency department as hotspots for medication discrepancies. Despite the emphasis by international healthcare organizations, the transition of care remains unexplored in India. Hence, this study planned to assess and identify the discrepancies that occurred during multiple transitions care points and to estimate their predictors. Prospective observational study was conducted in patients admitted during October 2019–April 2020 in the emergency department and subsequently shifted to other wards until discharge. The medication reconciliation was performed at each transition level, and discrepancies were documented and analyzed to identify the predictors. A total of 165 patients were enrolled out of which 79 had discrepancies. The observed discrepancies were 159, of which 54 were intentional and 105 unintentional. Mean age of the patients was found to be 51.5 years, and the majority of the patients enrolled (38%) belonged to the middle age group, i.e., 38–58 years. Unintentional discrepancies (66.04%) due to reconciliation errors, dominated over intentional (33.96%). Omission (42.7%) followed by substitution (20.7%) was the most discrepancies observed. 47.2% of discrepancies occurred during the transition from intensive care unit to general wards, and 32.1% occurred at discharge. Binomial logistic regression showed that age, number of medications, and co-morbidities are predictive factors for discrepancies. The majority of unintentional discrepancies occurred due to reconciliation errors rather than erroneous history documentation. Most of the study in tertiary care settings showed similar discrepancies varying in their numbers. Emergency pharmacist-led reconciliation, especially during the transition from a special ward to a general ward and at discharge, will lead to early identification of discrepancies and prevent medication errors. Des situations graves, une durée de séjour plus courte, une mauvaise communication (verbale ou écrite) entre le personnel et les patients, des sources de données incomplètes et des conditions nécessitant une action immédiate font des services d’urgence des terrains favorables pour les erreurs médicamenteuses. Malgré l’accent mis par les organisations internationales de soins de santé, la transition des soins reste inexplorée en Inde. Par conséquent, cette étude a prévu d’évaluer et d’identifier les erreurs qui se produisent au niveau de plusieurs interfaces entre services de soins en enfin de rechercher les facteurs favorisants. Une étude observationnelle prospective a été menée chez des patients admis entre octobre 2019 et avril 2020 dans le service des urgences, puis transférés dans d’autres services jusqu’à leur sortie. Le bilan comparatif des médicaments a été effectué à chaque niveau de transition, et les écarts ont été documentés et analysés pour identifier les facteurs favorisants. Un total de 165 patients a été inclus et parmi ceux-ci, 79 ont connu des erreurs. Les écarts observés étaient de 159, dont 54 étaient intentionnels et 105 non intentionnels. L’âge moyen des patients était de 51,5 ans et la majorité des patients inclus (38 %) appartenaient au groupe d’âge moyen, c’est-à-dire 38–58 ans. Les erreurs non intentionnelles (66,04 %), dues à des écarts observés lors des conciliations, prédominaient sur les écarts intentionnels (33,96 %). L’omission (42,7 %) suivie de la substitution (20,7 %) concernait la plupart des erreurs observées. Au total, 47,2 % des erreurs sont survenues lors de la transition de l’unité de soins intensifs aux services généraux et 32,1 % sont survenues à la sortie. La régression logistique binomiale a montré que l’âge, le nombre de médicaments et les comorbidités sont des facteurs prédictifs d’erreurs. La majorité des divergences non intentionnelles sont dues à des erreurs de saisie plutôt qu’à des erreurs liées à une documentation historique erronée. La plupart des études menées dans les établissements de soins tertiaires ont montré des écarts similaires variant dans leur nombre. Les reprises de traitement dirigées par le pharmacien clinicien basé aux urgences, en particulier lors d’une interface service spécialisé – service général et à la sortie, permettrait d’identifier rapidement des écarts potentiels et d’éviter des erreurs médicamenteuses.