This article reports on a study examining the extent to which pedagogical activities can affect students’ cosmopolitan communicative competence (CCC) through online transnational encounters. A total of 58 students from a Hong Kong university and 25 students from an American university were divided into 25 transnational groups. They communicated with each other through Google Docs, sharing culturally rich texts, exchanging views on these texts, and discussing rhetorical and cultural preferences/differences. After analyzing 90,000-word communication transcripts, we found that most of the students demonstrated and developed their cosmopolitan dispositions, skills, and knowledge. Based on these findings, we discuss how the activity contributed to the students’ CCC by addressing four dialectical relations: historicity–modernity, text–context, self–other, and universality–particularity. The participants were challenged to make seemingly culturally irrelevant texts relevant to the transnational peers by moving the (ancient) texts across time scales and sociocultural contexts. The online communication based on the culturally (ir)relevant texts was a valuable site for the learners to enhance understanding about self and other, and examine the intricacies between universal and particular norms, values, and beliefs. The four dialectical relations can function as a set of heuristics for practitioners and researchers to reframe digital English Language Teaching (ELT) practices from the perspective of cosmopolitanism.
 Cet article est un compte rendu d’une étude menée pour permettre de jeter un regard sur la mesure dans laquelle les activités pédagogiques peuvent affecter la compétence de communication cosmopolite (CCC) des étudiantes et étudiants grâce à des rencontres internationales en ligne. Un groupe d’étudiantes et étudiants dont 58 provenaient d’une université hongkongaise et 25, d’une université américaine, a été subdivisé en 25 groupes transnationaux. Ceux-ci ont communiqué entre eux dans Google Docs pour partager des textes à forte teneur culturelle, échanger des vues sur leurs textes et discuter de préférences/différences en matière de contenu stylistique et de culture. Après avoir analysé des transcriptions d’une longueur globale de 90 000 mots, nous avons été à même de constater que la majorité des étudiantes et étudiants possédaient et développaient des dispositions, des compétences et des connaissances cosmopolites. Sur la base de ces constatations, nous avons cherché à voir ce que l’activité avait apporté à la CCC des étudiantes et étudiants en appliquant quatre relations dialectiques : historicité–modernité, texte–contexte, soi–autre et universalité–particularité. Les participantes et participants ont été mis au défi de prendre des textes en apparence dépourvus de pertinence culturelle et de les rendre pertinents à des pairs transnationaux en transposant les textes (anciens) sur des échelles temporelles et à travers divers contextes socioculturels. La communication en ligne basée sur des textes (non)pertinents a procuré un point de rencontre important pour permettre aux apprenantes et apprenants d’approfondir leur compréhension de soi et de l’autre et de se sensibiliser à la subtilité des rapports qui existent entre les normes, les valeurs et les croyances universelles et particulières. Les quatre relations dialectiques peuvent fonctionner comme un jeu d’heuristiques au niveau de l’enseignement et des recherches en permettant de recadrer les pratiques numériques d’enseignement de l’anglais (ELT) sous l’angle du cosmopolitisme.